Qu'est ce que le diabète ?
Le diabète est une maladie chronique qui ne se guérit pas, mais que l’on peut traiter et contrôler. Il est causé par un manque ou un défaut d'utilisation d’une hormone appelée insuline, il apparait lorsque le pancréas ne sécrète pas ou trop peu d'insuline ou quand l'organisme l'utilise mal.
L’insuline est produite par le pancréas. Elle permet au glucose (sucre) d’entrer dans les cellules du corps pour qu’il soit utilisé comme source d’énergie. Chez une personne non diabétique, l’insuline remplit bien son rôle et les cellules disposent de l’énergie dont elles ont besoin pour fonctionner.
Lorsqu’il manque d’insuline ou qu’elle ne peut pas bien accomplir sa fonction, comme c'est le cas dans le diabète, le glucose ne peut pas servir de carburant aux cellules. Il s'accumule alors dans le sang et entraîne une augmentation du taux de sucre (hyperglycémie).
À la longue, un taux de sucre élevé dans le sang entraîne certaines complications, notamment au niveau des yeux, des reins, des nerfs, du cœur et des vaisseaux sanguins.
I Il existe plusieurs types de diabète dont les plus connus sont le diabète de type 1 (10% des diabétioques) et le diabète de type 2 (85%). Mais il en existe d'autres comme le prédiabéte, le diabète gestationnel ou le diabète insipide. Mais tous ont des traitements très contraignant.

Principaux symptômes du diabète en général:
*"always tired" -> constamment fatigué
"frequent urination" -> urines fréquentes
"sudden weight loss" -> perte de poids soudaine
"wounds that won't heal" -> des plaies qui ne guérissent pas
"sexual problems" -> problèmes sexuels
"always hungry" -> toujours affamé
"blurry vision" -> visions troubles
"numb or tingling hands or feet" -> engourdissement des mains et des pieds
"always thirsty" -> toujours assoiffé
"vaginal infections" -> infection vaginales
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Le prédiabète
Cette condition se caractérise par une glycémie plus élevée que la normale, mais pas suffisante pour établir le diagnostic du diabète. (entre 6.1 et 6.9 mmol/L de glycémie à jeun dans le sang). Il s’agit d’un signal d’alarme.
Les personnes prédiabètiques sont à risque de développer le diabète de type 2 à court terme, surtout si elles possédent d'autres facteurs de risques tels que par exemple:
- le risque héréditaire
- le surpoids
- les mauvaises habitudes alimentaires (alimentation non équilibrée, sédentarité accentuée...)
- le fait d'être un homme
- l'hypertension artérielle
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Le diabète de type 1
Les causes du dysfonctionnement :
Dans le cas du DID, c’est l’absence d’insuline qui explique la maladie.
Cette absence à pour cause la destruction des cellules β des îlots de Langerhans :
- par l’action d’anticorps produits par l’organisme contre ses propres cellules ;
- couplée à l’action des lymphocytes T (globules blancs) contre ces cellules β ;
- on parle de pathologie auto-immune.
Ceci à pour effet de rendre impossible la production d’insuline et explique donc l’hyperglycémie.
De plus les cellules α des îlots de Langerhans ne sont pas endommagées. Ce qui se traduit par le maintien de la sécrétion « basale » de glucagon qui, en absence d’insuline, a un effet hyperglycémiant.
Ceci à pour effet :
- une forte hyperglycémie ;
- un amaigrissement (car aucune mise en réserve de glucose n’est possible) ;
- la glycosurie qui est le seul procédé d’élimination du glucose en surplus dans le sang.
Les origines du dysfonctionnement :
Les études statistiques montrent qu’il existe des familles à risques dans lesquelles les probabilités de développer un diabète sont importantes.
Cependant en aucun cas il ne s’agit d’une maladie génétique, car même chez de vrais jumeaux, un individu peut être atteint mais pas l’autre.
On parle de prédisposition génétique.
D’autres facteurs contribuent à l’apparition de cette pathologie.
Des infections virales pourraient être des agents déclencheurs, en stimulant une réponse immunitaire contre les cellules du pancréas.
De même, certains facteurs nutritionnels pourraient être concernés.
Des moyens de lutte contre le DID :
La méthode utilisée actuellement consiste en l’injection d’insuline de manière à réguler la glycémie.
Aujourd’hui, des méthodes de dépistage sont à l’étude afin de repérer les gènes de prédisposition. S’il y a risque avéré, des traitements visant à diminuer l’efficacité du système immunitaire sont proposés.
Des greffes de pancréas voire d’îlots de Langerhans sont à l’étude.
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Le diabète de type 2
Le diabète correspond à une élévation sur longue durée de la concentration de glucose dans le sang, appellée hyperglycémie. Dans le cas du diabète de type 2, ce phénomène provoqué par une perturbation du métabolisme glucidique apparaît progressivement et insidieusement. Le diabète de type 2 se développe silencieusement pendant de nombreuses années. Il est la forme la plus fréquente de diabète (85 % des cas).
Chez un individu sain, le contrôle de la glycémie se fait par l’insuline, une hormone sécrétée par le pancréas. L’insuline permet l’entrée du sucre dans les cellules pour qu’il soit utilisé comme carburant, particulièrement dans les muscles et le foie. Chez une personne atteinte de diabète de type 2, l’organisme devient incapable de réguler la glycémie, c’est-à -dire le taux de glucose dans le sang. C’est alors que la glycémie s’élève (on parle d’hyperglycémie). À long terme, si la glycémie n’est pas abaissée par des traitements, cela peut causer de graves problèmes de santé, en particulier des problèmes cardiovasculaires.
Les chercheurs tentent de mieux comprendre les mécanismes impliqués pour prévenir et traiter efficacement la maladie.
Il se manifeste généralement à l’âge adulte, chez des individus de 40 ans et plus. Malheureusement, on constate depuis quelques années qu’il apparaît chez des personnes de plus en plus jeunes. Dans les populations à risque, il peut même apparaître dès l'enfance. L’incidence du diabète de type 2 augmente de façon globale, et en particulier avec l’âge. La maladie se manifeste généralement après 40 ans et elle est diagnostiquée à un âge moyen proche de 65 ans. L’incidence est maximale entre 75 et 79 ans avec 20 % des hommes et 14 % des femmes traités pour cette maladie. Cependant, le diabète de type 2 touche aussi des sujets plus jeunes, y compris des adolescents, voire des enfants.
En France, la prévalence globale du diabète était estimée à 4,6 % de la population en 2011 et le diabète de type 2 correspond à 90 % des cas. Mais ce chiffre est largement sous-estimé puisqu’il ne tient pas compte des personnes non traitées ou non diagnostiquées. Or, compte tenu du caractère silencieux de la maladie, environ 20 % des personnes diabétiques âgées de 18 à 74 ans ne sont pas diagnostiquées. Un chiffre qui diminue fortement avec l’âge passant de 30 % chez les 30-54 ans à 13 % chez les 55-74 ans.
La prévalence de la maladie est par ailleurs en augmentation continue depuis plusieurs années, avec une hausse de 5,4 % par an entre 2000 et 2011. La tendance est plus marquée dans certaines populations, notamment dans les départements d’Outre-mer et les départements les moins favorisés d’un point de vue socio-économique. Cette augmentation est liée au vieillissement de la population, à l’augmentation de l’espérance de vie des diabétiques ou encore à une hygiène de vie plus délétère
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Le traitement
Pour le type 1:
Les personnes atteintes de diabète de type 1 doivent s'injecter de l'insuline afin de compenser l'insuffisance du pancréas à en produire. L'injection plutôt que la prise d'insuline par la bouche est nécessaire du fait que celle-ci est détruite par les sucs digestifs. Comme les traitements sont quotidiens (souvent plusieurs fois par jour), le patient doit apprendre à s'administrer lui-même les injections.
Le dosage et le type d'insuline utilisé varient en fonction des besoins réels du sujet en insuline, à chaque moment de la journée. D'où la nécessité d'un suivi médical serré. Au début du traitement, cela peut prendre un peu de temps avant de trouver le juste dosage.
Il existe divers types d’insuline, avec diverses rapidités d’action. La majorité des patients pratiquent de 3 à 5 injections par jour, ou encore ont recours à une « pompe à insuline », petit appareil installé sur le corps et conçu pour offrir, 24 h sur 24, une perfusion continue d'insuline. L'objectif est de s'assurer, à tout moment, que la glycémie est aussi proche que possible de la normale. De cette façon, on diminue sensiblement l'incidence et la gravité des complications associées au diabète de type 1. Des insulines à action prolongée, qui nécessitent 1 seule injection par jour, sont aussi disponibles. Le choix du type d’insuline doit être fait avec le médecin traitant.
Pour le type 2:
Le traitement de référence du diabète de type 2 est la modification des habitudes de vie : une perte de poids quand elle est nécessaire, une activité physique régulière et une alimentation équilibrée peuvent être suffisants pour contrôler la glycémie. Mais ces changements sont souvent difficiles à mettre en œuvre et à accepter par le patient.
En seconde intention, des antidiabétiques oraux aident à contrôler la glycémie. Il existe plusieurs classes thérapeutiques fondées sur des mécanismes d’action différents, administrés seuls ou associés entre eux. Les biguanides (dont la metformine) favorisent l’action de l’insuline. Les sulfamides hypoglycémiants et les glinides stimulent la production d’insuline au niveau du pancréas. Les inhibiteurs des alpha-glucosidases retardent l’absorption des glucides après les repas. Enfin, les analogues du GLP1 administrés par injection, ou des médicaments bloquant la dégradation du GLP1 (inhibiteurs DDP-4), agissent en ralentissant la vidange gastrique, en limitant l’appétit et en stimulant la sécrétion d’insuline, mais uniquement en cas d’élévation de la glycémie. Ils limitent donc le risque d’hypoglycémie. Encore une fois, l’amélioration de l’hygiène de vie contribue à l’efficacité de ces traitements.